Bonjour. Je viens de découvrir votre site et j'espère pouvoir y trouver une réponse à un imbroglio qui date de 61 ans:
Je suis né en 1949 d'une fille mère qui m'a donné son nom de famille.
Elle a intenté un procès en reconnaissance de paternité contre son ex-concubin qui refusait le mariage.
Elle s'est ensuite mariée à un homme qui m'a donc légitimé par le mariage mais n'a pas sû le faire officiellement.
Le jugement en reconnaissance de paternité à été rendu quelques jours plus tard et mon père naturel a bien été reconnu comme tel. Il a annoncé faire appel (c'est inscrit sur la grosse) mais les choses en sont restées là, sans doute pour raisons financières.
J'ai, toute ma vie, été confronté à cette situation de triple identité et il a fallu, en 1969, l'intervention du général de Gaulle pour que mon identité usuelle (celle de mon père "adoptif") soit officiellement utilisable notament pour me marier.
Mon père naturel étant décédé, marié mais sans enfant, son épouse a donc été seule "héritière de ses biens.
J'avais, il y a bon nombre d'années, tenté de la contacter mais elle n'a pas voulu me parler. Toutefois, les frère et soeurs de ce père naturel, avec qui je suis en contact, admettent sans auncun discernement, que je suis bien son fils.
Ma question est donc la suivante:
Je ne souhaite pas embêter cette personne avec un problème qu'elle ne souhaites pas évoquer mais je me demande si, au moment de son décès, je ne serais pas l'héritier principal, voire unique car je pense que, comme dans beaucoup de cas à cette époque, le mariage devait être sous le régime de la communauté.
Pour l'instant, tous les conseillers contactés ne savent pas me répondre.
Merci d'avance si vous savez le faire